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Définition de la TPE et de la PME

Définition de la TPE et de la PME

Vous vous lancez dans l’entrepreneuriat et vous parlez généralement de votre "PME", alors qu'il s'agit très certainement plutôt d'une Très Petite Entreprise que d'une Petite et Moyenne Entreprise. L’article qui suit vous expliquera la différence afin de remédier à ce tique de langage très courant

Qu’est-ce qu’une TPE ?

Souvent on a tendance à confondre la TPE de la PME. Pourtant ces deux notions sont vraiment différentes. Mais commençons par la Très Petite Entreprise. Il est d'usage de qualifier de TPE toutes les structures dotées de la personnalité morale, dont le nombre maximal de salariés est inférieur à dix. Par ailleurs, le chiffre d’affaires annuel ou le total du bilan réalisé par ces TPE ne doit pas dépasser le plafond de deux millions d’euros.

Cette forme de société est dans la grande majorité des cas une entreprise individuelle, c'est à dire sans salariés : on l'appelle alors également "micro-entreprise". Elle correspond là aux besoins des travailleurs non salariés tels que les artisans, les commerçants ou les professions libérales. Ainsi, comme le démarrage de ce type d’entreprise n’exige pas beaucoup de ressources tant humaines que financières, les TPE constituent l'essentiel des créations d’entreprises en France. En effet, selon les statistiques, près de 93 % des sociétés créées en France sont des micro-entreprises.

La particularité réservée aux micro-entreprises concerne leur régime fiscal qui est spécifique.

Qu’est-ce qu’une PME ?

En comparaison avec la TPE, la Petite et Moyenne Entreprise se démarque par sa taille. A ce jour, il n’y a pas de définition précise pour ce qui est de ces types d’entreprises, mais la définition qui semble s'imposer est celle de la recommandation européenne n° 96/280/CE du 3 avril 1996 modifiée par la recommandation n° 2003/361/CE du 6 mai 2003. Ces textes organisent une classification des entreprises en fonction de deux données conjuguées : leur taille et leur Chiffre d'Affaire.

Sont donc définies comme petites entreprises, les sociétés dont l'effectif se situe entre dix et cinquante salariés et dont le chiffre d’affaires et le bilan total n'excède pas dix millions d’euros par an.

Entre cinquante et un et deux cent cinquante salariés, on peut distinguer les "moyennes entreprises" dont le chiffre d’affaires sera inférieur à cinquante millions d’euros et le bilan total annuel à quarante-trois millions d’euros.

Au delà de deux cent cinquante salariés, on parlera alors de "grande entreprise".

Tout ceci vaut pour les pays membres de l’Union Européenne, car aux Etats-Unis, vous pourrez être surpris que l'on parle de PME pour une société qui compte cinq cents salariés !

Qu'il s'agisse de Petites et Moyens entreprises ou de TPE, leur caractéristique commune concerne la centralisation de la gestion de la société et elles en font un véritable atout car avec des ressources humaines réduites, ces sociétés sont beaucoup plus réactives et flexibles, que des grandes structures appartenant à des grands groupes. D’où leur compétitivité. En outre, il arrive souvent qu’une PME développe et dispose d'une compétence pointue qui la rend très précieuse comme sous-traitante de grosses sociétés multinationales par exemple.

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